jeudi 18 mars 2010

TRANSMISSION-IMPOSSIBLE

crayons de couleur et encre


Que transmet-on?

A ses enfants, autour de soi?
Qu'est-ce qui se glisse entre la solitude et la rencontre de l'autre?

Lu dans "Lire" la dernière chronique de Frédéric Beigbeder. Il évoque la mort de Salinger. La vraie mort, parce que d'une certaine manière, il était déjà mort pour la vie. Il s'en était retiré.
Pendant plus de cinquante ans, il a été un fantôme avant de se décider à mourir vraiment.

Quelle différence y a-t-il entre une solitude habitée et le sentiment de solitude que certaines foules suscitent? Entre le silence et la rumeur? Entre ce qu'on enferme en soi et ce qu'on essaie de transmettre?

"C'est drôle. Faut jamais rien raconter à personne. Si on le fait, tout le monde se met à vous manquer."
J.D. SALINGER "L'attrappe coeur".

3 commentaires:

  1. Mon expérience d'enseignant m'a appris qu'on ne transmet jamais ce qu'on croyait ou voulait transmettre. Entre "émetteur" et "recepteur" il y a toujours comme un secret, une zone d'incertitude.

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  2. Et si l'écart entre emmetteur et récepteur dont tu parles Quentin, au lieu d'être une perte en ligne comme pour le téléphone "arabe" était une source de créativité, un enrichissement.

    Un peu comme l'évolution des espèces à chaque génération. La petite erreur de réplication du génome qui améliore l'espèce.

    Gratte Montagne (l'incurable optimiste)

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  3. nous constituons ,à priori,une référence pour nos suivants ; ils n'en retiennent que ce qui leur va bien, va bien qui varie dans le temps.Conclusion:soyons humbles face aux autres,peut-être ont-ils eux aussi des choses nouvelles à nous faire découvrir !!!
    Roland

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